Crédits photos: Victor Diaz Lamich et courtoisie
Le chef et instigateur de la soirée, Simon Leclerc nous présente le programme avec son délicieux humour « Je vous ai apporté des bonbons : les valeureux musiciens de l’OSM ». En introduction, il nous offre une magnifique pièce de son cru qui mérite une diffusion plus large dans les médias.
Catherine Major
À un point tel que Luc de Larochelière qui suit, débute sa prestation avec humour en disant « Si quelqu’un se demande si c’est difficile de passer après Danielle Oddera… oui ça l’est! » en guise de préambule. Néanmoins, son interprétation d'« Un enfant » et de « Mathilde » nous réjouissent. La première partie se termine avec la vibrante prestation du charmant Bruno Pelletier qui prête sa voix à « Quand maman reviendra » et à « La chanson des vieux amants » dans une très belle interprétation. La musique apporte une autre dimension à la mélodie et aux textes des chansons de Brel, c’est grandiose!
Marc Hervieux
Sur ses minis escarpins, Diane Tell nous offre avec émotions la chanson « Voir un ami pleurer » et « Jeff » de sa puissante voix limpide. Marc Hervieux entre sur scène de reculon avec une timidité inhabituelle s’amusant à interpréter le personnage dans « Les bonbons » et provoque une nouvelle ovation debout dans sa prestation de la magnifique chanson « La quête »!
Puis, nous avons eu droit à deux autres titres, une interprétation romantique de la part des femmes sur « Les cœurs tendres » et sur une note rigolote les hommes entonnent « Les bourgeois ».
Croyant que le spectacle était une exclusivité concoctée pour les Francos, nous avons appris que c’était au contraire une supplémentaire à sa trente-cinquième représentation, par contre, seulement les trois dernières ont été présentées avec l’OSM et ce, à guichet fermé.
La genèse de ce concert : « Chef et orchestrateur brillant et inventif, admirateur de Brel devant l’éternel, Simon Leclerc s’est vu confier l’honneur de porter un regard inédit aux chansons de ce géant de la chanson française. Voilà tout un défi, qu’il a su relever en comptant sur la complicité, la voix, le talent et la présence scénique de dix interprètes d’exception réunis autour de l’Orchestre Symphonique de Montréal le temps d’un concert mémorable. Riche d’orchestrations inédites, tout en nuances, leur interprétation donne un nouveau souffle à l’œuvre, immense, du Grand Jacques. »
Tout est magnifié à la perfection sous l’archet d’un orchestre symphonique. J’ai adoré Harry Potter, imaginez Brel! Si le spectacle est présenté de nouveau, courez-y!!!